Dernière mise à jour :
le 16 JUIN
2024
Les 18 et 19 mai, eut lieu le 50ème anniversaire du CRB-IT au stage de Printemps…
Nos heures de cours...
Les cours de karaté comme de tai chi chuan ont lieu sur deux sites différents :
- Le karaté
- les lundis, à l’Ecole Jean Monnet, de 20h00 à 22h00 et
- les mercredis, à l’Ecole Sainte Foy. de 20h00 à 22h00.
- Le Tai Chi Chuan :
- les mardis, à l’Ecole Sainte Foy, de 20h00 à 21h30
50ème anniversaire du CRB-IT, au stage de printemps 2024 !
Nous y étions…
Ce rendez-vous annuel au week-end de la Pentecôte est pour notre association incontournable ! Notre présence n’est plus à démontrer… on ne déracine pas les passionnés de la « Voie de la main vide » (Karaté-do) qui appartiennent à l’école créée par le Soké Roland HABERSETZER, le Tengu-ryu ! Et pour preuve… ces personnes qui sont venues après avoir fait quelques milliers de kilomètre pour certains, des Etats-Unis, comme de Russie, montrant ainsi qu’il est possible de réunir des hommes et des femmes qui pensent la relation aux autres bien différemment que certaines « forces » politiques.
Le Tengu-no-michi est une Voie (un Do, en Japonais) qui construit, élève l’homme… Pour cela, un cadre, des valeurs éducatives, une éthique qui projette une réflexion du monde d’aujourd’hui sur celui de demain, avec, de la bienveillance, mais aussi de la fermeté face à cette croissance malheureuse de la violence à laquelle nous assistons. Une pratique, une réflexion, au quotidien, initient une philosophie de la vie, en profondeur, avec ce souffle précieux maintenant cette lumière intérieure que tout humain possède ! L’aurait-on oublié ?
Heureusement qu’il puisse exister encore, ici et là, des lieux et des moments où justement la pensée se veut constructive et non destructive. Ce fut le cas en ce stage de printemps, à Eschau, le dojo de Didier SIAT, où l’organisation fut parfaite ! Bravo à tous les organisateurs de ce moment, car fêter les 50 ans d’existence du CRB-IT (Centre de Recherche Budo – Institut Tengu) créé par Roland HABERSETZER en … 1974, n’était pas chose facile à organiser. La réussite fut bien présente… et saluée de tous !
C’est touchant de voir, mieux encore, d’apprécier, toutes ces personnes en harmonie avec ce ryu où les idées ne manquent pas. Initiées par notre Soké, l’imagination des cadres avec de nouvelles idées renforceront et développeront des approches dans l’art de la main vide, à n’en pas douter ! C’est une question de temps et de maturité.
En cette fin d’après-midi de ce samedi, une surprise nous fut présentée… avec une promotion de certains gradés du CRB-IT, dont Jean-Claude BÉNIS, au grade de 7e dan en Karaté (Kyoshi-Ho, de l’école Tengu-ryu). Pour une surprise, s’en était une sacrée ! (voir l’article ci-dessous)
Le dîner du samedi soir, orchestré par une équipe professionnelle qui entourait Jean-Christophe Karleskind, par ailleurs 2e dan en karaté de notre école, et champion du monde des Arts Culinaires, nous a laissé un excellent souvenir. Ce fut là encore un souvenir inoubliable. Bravo pour cette réussite culinaire…
Le dimanche quant à lui, s’est déroulé avec des ateliers de kobudo en plus du karaté. Bokken et Tambo furent utilisés, pour notamment intégrer ses armes aux katas Buki-ho du ryu. Le schéma est le même que la forme kara-ho, mais la gestuelle appartient forcément à l’arme choisie.
Un évènement dans l’évènement…
Il y a des moments qui, disons-le, ne sont pas ordinaires ! Tel fut le cas en ce week-end de la Pentecôte, où le stage de printemps, en cette date anniversaire des 50 ans du CRB-IT, fut l’occasion pour que le Dento Budo Dojo vécu une surprise de taille… En effet, Jean-Claude BÉNIS, reçut un grade exceptionnel de 7e dan en Karaté (Kyoshi-Ho, de l’école Tengu-ryu). Cette surprise partagée avec les 120 personnes présentes renvoyait à Jean-Claude Bénis un flot de souvenirs… Le premier, cette première rencontre en novembre 1986, lors d’un stage de Tai Chi Chuan, à Fougères en Ile-et-Vilaine, avec son maître qui était alors 7e dan ! C’est vraiment bizarre de se rendre compte, tout d’un coup, de ce chemin effectué ensemble, sur presque 40 années. Cela semble une belle définition de ce qu’on pourrait appeler « la fidélité ». L’émotion prenait une forme spéciale, plus intérieure qu’extérieure, même si celle-ci pouvait se voir…
Cette émotion prenait encore plus de densité lorsque le soké promouvait également Sylvain Fily de 7e dan, et avec qui Jean-Claude Bénis avait fait un bout de chemin à ses côtés, à Rennes. Et, le troisième promu, Serge BEULEN, de Belgique, au grade de 6e dan (Tashi, de l’école Tengu-ryu) et avec qui il aime travailler son karaté durant ces moments de stage.
Une joie intérieure le remplissait de pouvoir partagé ce moment avec ces deux amis karatékas de très longue date… Mais c’était également merveilleux de partager avec certains de ses élèves du Dento Budo Dojo présents à ce stage de printemps.
Cet honneur fut rempli d’applaudissements et de chaleureuses poignées de main, de bises … pour les 3 promus.
Merci, O-Sensei HABERSETZER, pour cette confiance qui nous a été accordée…
Passage de grade 2024…
Une promotion dans notre association!
Ce samedi 23 mars, un passage de grade eut lieu à Eschau, pour les ceintures noires. Sébastien Roche, du Dento Budo Dojo, se présentait pour le 4e dan de Tengu-ryu Karaté-do, l’école à laquelle nous appartenons et créée par le Soké Roland HABERSETZER. Ce fut pour nous tous, une belle récompense de voir Sébastien réussir après tous ses efforts continus et engagés. Sa détermination, sans faille, a eu raison… Ce grade lui ouvre la porte vers un karaté plus personnel, qui sera son karaté, où l’expression de sa personne pourra y prendre place dans sa pleine mesure. Nous l’encourageons tous de continuer sur la Voie, qu’il aime tant… Bravo Sébastien, pour ton engagement, ton implication, ta persévérance !… et tellement d’autres qualités qui rayonnent de ta personne.
Stage Koshiki-Kata
Le dimanche fut consacré aux katas anciens – Koshiki-Kata – qui font partis du ryu. Les origines y sont diverses. La vision œcuménique de notre karaté, déjà mise en place très tôt avec la création des Kumité-Katas, nous laisse cette liberté d’embrasser les branches du Karaté, car la vérité n’appartient pas à un seul style, comme la connaissance que chacun peut apporter.
L’étude des Koshiki-Katas doit avoir un réel impact dans la pratique du karaté, surtout la nôtre. C’est aussi accroitre l’ouverture d’un état d’esprit à travers l’ouverture des formes.
Ce travail de révision pour certains, d’apprentissage pour d’autres, a réuni de nombreux karaté-ka d’horizons différents, avec toujours cet enthousiasme que l’on connaît bien maintenant. Bel état d’esprit, où les « anciens » venaient en aide pour l’apprentissage comme pour les corrections des formes étudiées et des principes qui les accompagnent.
Toute bonne chose a une fin, et sur ce bon moment passé tous ensemble que les saluts s’exprimaient les uns envers les autres, avec toujours ce sourire accompagnateur pour la route.
Le prochain rendez-vous en karaté sera celui du stage de printemps… pour un évènement d’envergure… Le 50e anniversaire de ce stage !
Stage de Tengu-Ryu Karaté-do, à Revin
Ce 10 février, une réunion d’une bonne cinquantaine de karatékas (français, belges, allemands, et suisse) étaient présent à ce stage de Tengu-Ryu Karaté-do, organisés par Jacques FAIEFF et Alex HAUWAERT, tout deux 8e dan et expert de l’école Tengu-Ryu.
Une délégation du Dento-Budo-Dojo, comme du Shin’Kyuu Dojo et du Keizoku Dojo, représentant l’Alsace, avait fait le déplacement.
Tous arrivés la veille, et en pleine forme pour le stage, enfin presque… et parés pour les kihon, kumité, katas, préparés par Jacques et Alex, nous étions impatients de se mettre en mouvement ! Vous comprenez bien que la satisfaction est encore plus grande lorsque nous sommes en compagnie des belges, des suisses et allemands… pour de bons échanges remplis de KI !
Nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d’année, en famille, avec vos amis, avec celles et ceux que vous aimez.
Nous vous souhaitons également de belles rencontres, pour accueillir de nouvelles ouvertures, dont nous avons tant besoin aujourd’hui, pour… une meilleure compréhension des phénomènes, des autres, mais aussi de soi… notre terre de culture. Semons celle-ci de graines de lumière, soignons-là, nourrissons-là, fertilisons-là, arrosons-là… de nos actes bienveillants, de nos paroles douces, mais avec discernement, pour ne pas non plus accepter l’inacceptable.
«Ne pas se battre, ne pas subir», une frontière que chacun doit trouver en accord avec sa propre philosophie de la vie. Le Do reste et restera ce chemin de quête où nous devons avancer en nous élevant. Cela demande une réflexion profonde, en soi, pour soi, pour l’échanger avec les autres, afin de mieux comprendre ce que nous sommes, ce qu’est chacun, plus loin encore, ce qu’est la Vie, ce qu’est l’Univers… à l’invite de certains grands maîtres qui ont su nous le dire, nous le montrer, en nous laissant parfois leurs écrits, leur exemplarité par leurs démonstrations et leur comportement…
«Doraku»… essentiel, indispensable, mais à bien y regarder, également intemporel. Laissons ainsi la place à l’émerveillement de l’enfant, trop souvent oublié, parfois éteint, pour une renaissance de la poésie intérieure. Le monde de demain aura plus que besoin d’un peu plus de légèreté, d’apaisement… dans cette grisaille de plus en plus foncée ! Allumons nos lanternes, pour simplement éclairer…
Bonne année 2024 !
Kan Geiko 2023... le soixantième stage d'hiver !
60ème stage d’hiver….
Un Kan Geiko, pas comme les autres !
Notre rendez-vous habituel au stage de Kan Geiko avait quelque chose d’inhabituelle pour cette fin d’année 2023 ! D’exceptionnelle par sa durée… car il ne s’agit pas d’une décade, mais de six ! 60 stages d’hiver… qui peut aujourd’hui prétendre à une telle fidélité en un rendez-vous qui réunit karatékas de tant de pays divers ? Une seule personne : notre Soké, Roland Habersetzer, du Tengu-Ryu Karaté-do, qui a travers son école transmet, accompagné de ses experts, des valeurs qui paraissent être de plus en plus d’un autre temps… à commencer par le respect.
Notre monde change, les conflits ne cessent de croître, individuellement comme collectivement où des Nations s’entrechoquent !
Notre école, quant à elle, montre un exemple d’échange, où la place à la différence est réelle, par sa diversité linguistique, ce qui n’empêche en rien toutes ses amitiés établies au fil des années avec ce rendez-vous du stage d’hiver, Kan Geiko. Stage très attendu, à l’approche des plus en plus célèbres marchés de Noël, le situant bien dans le temps comme dans l’espace, l’Alsace, sa terre d’accueil.
Mais voilà, nous le savons, le sablier, même bien rempli de ses grains de sable, se vide un jour, et c’est justement arrivé en ce stage, où notre O-Sensei a souligné qu’il était temps de se « retirer » de cet infaillible engagement pour en laisser l’expression de la direction à ses experts. Cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas présent… mais l’âge exprime en son corps qu’il faut maintenant laisser la mécanique du corps un peu au repos… Rendez-vous qui, si nous en avons la chance, nous concernera également.
L’enthousiasme, comme a son habitude bien présente, était même plus que jamais exprimée, pour preuve … une ondée d’applaudissements. L’émotion était, elle aussi, bien présente.
Ce stage avait comme à son habitude son lot de surprises. L’actualité de plus en plus inquiétante suscite une réflexion qui oriente notre pratique dans des directions par forcément nouvelles, mais réajustées pour répondre au mieux à ces nouveaux types d’agression qu’on aimerait de pas voir ! Et pourtant, presque quotidiennement maintenant, les faits divers témoignent de ses comportements absurdes et dont l’expression prend forme chez des plus en plus jeunes… N’est-ce pas inquiétant ? Quelle direction prennent nos sociétés ?
Stopper la violence ne pourra se faire qu’en éduquant, sans relâche, pour comprendre qu’il y a une autre route pour l’humanité de demain que celle de la destruction. Notre école, par ces piliers (Kara-Ho Tengu-no-Kata, Kumité-kata et Goshin-no-kata) démontrent cet engagement d’éduquer un comportement face à une situation violente qui peut tout d’un coup se manifester. Nous ne voulons pas de cette violence car nous pensons qu’il y a mieux à faire ! L’Art Martial, le vrai, n’enseigne pas cette surenchère à la violence, mais bien des valeurs éducatives pour la stopper. Le sensei par son message au sein d’un dojo doit transpirer de ces valeurs… Mais le chemin est long…
Notre expression, celle du karaté comme celle du kobudo, reste un langage qui témoigne par ses contenus des solutions individuelles, personnelles qui va au-delà d’une « simple » technique. La parole se rattachant à cette dernière doit accompagner, pour permettre d’entrevoir l’esprit de la technique, ce que les anciens maîtres connaissaient. Mais cela demande une profondeur dans sa pratique, ce que Soké Habersetzer par ces nombreux stages n’a cessé de suggérer chez les pratiquants, avec en plus tous ses écrits, livres, articles…
Ce moment partagé fut rempli de démonstrations, de katas, de kumité, de … paroles… indispensables à l’accompagnement pour une meilleure assimilation des concepts sous-jacents qui sont développés dans notre école. Bien évidemment, très fidèle à chaque fois, la bonne humeur… fruit d’amitiés construites au fil du temps… car c’est aussi cela la pratique de notre karaté au sein du Tengu-Ryu.
Derrière nous, une somme de souvenirs avec tous ces échanges, et devant nous, de la pratique, de la réflexion, de la diffusion de nos concepts dans nos dojos. Devant nous, se profilent doucement les fêtes de fin d’année, avec, souhaitons-le, de la joie, des moments heureux partagés en famille ou avec des amis… En attendant, bon travail dans l’art choisi, celui du Tengu-Ryu Karaté-do !
Merci Soké Roland HABERSETZER, et… Chapeau bas !
Stage de printemps - mai 2023
Un habituel stage de printemps ? NON, pas tout à fait…
Tout d’abord, la réunion de l’Est (avec Nathalia Shoukina, de Russie), et d’Yvon Fiset de l’Ouest venant avec une délégation du Canada. Comme quoi, le Budo réunit… surtout dans notre école, le Tengu-ryu, où se rajoutent des allemands, des suisses, des belges aux français, pour un même langage, celui de la paix.
C’était aussi un moment où des promotions de grades supérieurs furent obtenus! Bravo à Sylvia AMBERG et Yvon Fiset.
Mais, hasard du calendrier… c’était également le jour de l’anniversaire de notre Soké, Roland HABERSETZER ! … et toujours en kimono, soulignons-le ! C’est beau, nest-ce pas ?
Notre stage de printemps reste une occasion unique, avec celui d’hiver, le Kan Geiko, de nous réunir depuis des années, avec cette fraternité qui nous caractérise aussi mais qui, malheureusement, manque aussi actuellement dans ce monde où tant de tensions réapparaissent. C’est une belle démonstration qui démontre que le souffle – le Ki – peut être de qualité, ce qui ne manque pas chez nous.
On ne pourra jamais traduire par des photos ce que nous vivons, mais néanmoins l’expression qui en ressort montre bien l’état d’esprit que nous avons, et c’est ce qui compte le plus. C’est bien pour cela que nous parlons souvent du Do-Raku… le plaisir de la Voie.
Que ce plaisir puisse être partagé avec d’autres qui ne sont pas forcément des pratiquants de karaté. Ainsi, peut-être, derrière ce qui paraît, s’ouvrira une profondeur méconnue, et pourtant bien là, à découvrir…
Une nouvelle ceinture noire...
A
près Léa l’année dernière, suit sur ses traces Jean-Paul qui a passé sa ceinture noire avec succès ce samedi 25 mars 2023… Une certaine délivrance après ces années de travail où l’assiduité, la constance, le sérieux de son engagement furent mis à l’épreuve avec la crise sanitaire impactant la progression. Néanmoins, sa volonté sans faille a eu raison ce qui a valu à Jean-Paul sa réussite. Tous les membres du dojo furent heureux de son résultat après tous ces efforts. Félicitations, de tous… !
Une ceinture noire n’est jamais gratuite. Lui seul sait ce que cela signifie… Pourtant, lorsqu’on commence la pratique du Karaté, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend. La découverte s’effectue au fur et à mesure de son engagement, qui demande toujours plus, afin de perfectionner sa technique. C’est l’orientation que nous en donnons, dans un premier temps, et qui durera longtemps, jusqu’à ce que le corps, un jour, nous limitera, fatalement (pour le karatéka qui ne cesse sa pratique) mais qui laissera place à autre chose que la « simple » technique. C’est ce qui fait du karaté, si on le pratique d’une manière traditionnelle, et non sportive, sa véritable beauté… maintenant à découvrir, à travers l’étude de cet Art martial.
Jean-Paul, bienvenu chez les Yudansha ! Bonne poursuite sur la route… où les étapes ne manqueront pas, accompagnées de son lot d’interrogations.
... Notre stage Koshiki-Kata...
L’habituel stage Koshiki-katas eut lieu en ce mois de mars, date à laquelle nous étions habitués avant la crise liée à la propagation du Covid. Malgré l’augmentation du coût de la vie, que ce soit pour se loger ou se déplacer, nombreux tengukas furent présents. On ne peut que se féliciter de cette flamme qui anime chacun pour approfondir ce chemin qu’ont emprunté nos aînés. L’actualité nous montre tant d’incertitude où le monde peut basculer très vite dans peut-être quelque chose d’inimaginable… Souhaitons que notre pratique, celle du Tengu-ryu, qui en reposant sur des connaissances anciennes, par les koshiki-katas par exemple, mais réactualisées au monde moderne puisse nous aider à davantage d’encrage pour prendre de bonnes décisions dans l’avenir, tout en gardant ce qui nous tient à cœur, transmettre des valeurs éducatives que nos sociétés modernes tendent à perdre…
La pratique du Koshiki-kata, c’est aussi un clin d’œil au respect de trésors transmis grâce aux maîtres d’un autre temps… afin d’aider les futures générations. Souhaitons que ce regard se tourne davantage vers l’intérieur, sans oublier pour autant celui porté autour de soi.
Voeux du président
Le confinement a cessé. Quel bonheur !
Restons vigilant quand même, car les défis auxquels nous devrons faire face sont bien réels. Les virus font leur chemin, par des mutations nous obligeant à maintenir la prudence. D’une autre teneur, la dégradation géopolitique aux frontières de l’Europe, comme en Asie… Quand allons-nous enfin comprendre que l’humanité doit sortir de cet esprit belliqueux, celui des conquêtes de territoire ? Pourquoi faire ? Sinon que laisser un futur alarmant, inquiétant, pour la jeunesse qui veut autre chose : la Paix !
Que cette jeunesse fasse entendre sa voix, partout dans le monde, pour montrer aux dirigeants que la gouvernance d’un Etat, cela se mérite, par des faits où seuls les projets qui améliorent les conditions de vie de leur peuple, ont leur place… Souhaitons que l’état d’esprit de cette jeunesse puisse montrer, à certain, disons-le haut et fort, leur immaturité spirituelle.
Soutenons, à tous les niveaux, là où chacun à sa place, des projets constructifs pour le bien de tous, avec le respect des cultures rencontrées, par l’écoute, qui manque tant encore.
Il est grand temps d’agir, en partageant nos idées pour voir devant nous un horizon meilleur. Cela demande de l’énergie, de l’intelligence, du cœur. Nos pratiques, Tai Chi Chuan et Karaté, ont cette particularité de centrer le pratiquant, essentiel pour l’équilibre. Nous le savons, l’enracinement permet d’agrandir cette énergie intérieure, en la nourrissant. Mélanger celle du bas – de la Terre – avec celle du haut – du ciel – en l’Homme a du sens pour le pratiquant qui l’expérimente. Cette mise en mouvement de l’énergie permet en chacun de voir tout d’un coup ce qui est essentiel : la Vie… et toutes les relations cachées que nos sociétés « modernes » ont oubliées.
Souhaitons que les énergies sur Terre se mettent en mouvement, celles qui vivifient l’atmosphère, la pensée, notre santé intérieure. Fertilisons notre terre, celle dont chacun de nos pas sèmeront en elle des graines remplies de lumière pour qu’enfin en émerge une émanation inspirant nos esprits.
Compassion, pour ceux qui sont actuellement égarés, au point de faire souffrir tant de personnes autour d’eux. Que la raison, le discernement de ce qui est bien ou mal puissent resurgir dans leur conscience afin de réorienter leur chemin. Aidons-les à cela, en faisant connaître une autre façon d’être, en montrant ce qu’est le respect, le partage, la construction, l’entre-aide, la tolérance, l’innovation avec des projets internationaux réunissant des personnes de partout… seule issue si l’on veut une humanité qui croit en elle avec le respect de tout ce qui vit avec elle sur la Terre. Pour cela, une autre façon de vivre doit émerger, bousculant nos systèmes économiques, certes, mais nécessaires si l’on veut utiliser les ressources de notre planète avec circonspection pour offrir un espace de vie où il est bon d’y vivre pour l’humanité de demain… ou bien, le risque, réel, de voir notre espèce disparaître pour les diverses raisons que nous aurons produites. Est-ce cela que nous voulons ?
Heureusement, une force vive est bien présente, peu à peu grandissante, peu médiatisée, car nous ne sommes pas dans le sensationnel… celle d’une jeunesse qui veut autre chose que le modèle actuel du toujours plus dans nos sociétés occidentales, pour, peut-être pour ne pas dire sans doute, passer à côté de l’essentiel… la Vie !
Kan Geiko - novembre 2022
Une force, une énergie, une pratique émanant la passion, l’envie d’être ensemble, de se retrouver… sont quelques attributs venant qualifier notre stage. Mais l’un que l’on peut encore nommer, et pas des moindres, le nombre ! Tellement rare aujourd’hui de voir autant de karatékas animés autour de notre Soké Roland HABERSETZER, dans la pratique du Karaté Tengu-ryu ! Cette période de crise sanitaire qui détruit les dojos – où l’engouement de la pratique martiale voit tout doucement sa flamme s’éteindre, augmentée par le coût de la vie, et renchérie par la peur avec le conflit armé en Europe – heureusement, nous épargne. Tel un anticyclone au-dessus de nous, cette énergie qui nous rassemble reste indescriptible, comme un rayon de soleil qui persiste quelques soient les turbulences.
Profitons-en ! Et c’est ce que nous avons fait ! Kumité, Kata, Goshin, Kumité-kata… étaient au rendez-vous, sans compter l’agréable surprise pour notre Ryu, celle de la promotion de Hauts gradés, avec à l’honneur, les allemands ! Dans cette Europe bousculée, nous, nous y avons vécu une Europe réunie, fraternelle, prix d’un dévouement, d’un travail sérieux, impliqué et constant…
Mais un parfum supplémentaire est venu embaumer notre cœur… avec la réussite du passage de grade du 4ème dan de Natalia, russe par ses origines, mais qui transpire une vision œcuménique de la pratique du Karaté. Preuve là encore, que la pratique du Tengu-Ryu Karaté-Do réunit… Très loin de cet état d’esprit qui plane dans l’esprit de certains de ce monde d’aujourd’hui.
Voilà pourquoi ce stage libérait à lui seul une myriade d’enthousiasme chez tous ces stagiaires qui ont fait l’effort d’y participer, de France comme de l’étranger : Allemagne, Belgique, Suisse et… Russie, malgré la difficulté que cela impliquait !
Dans un mois, les fêtes de fin d’année, déjà ! Loin, et proche en même temps, on ne peut que souhaiter à tous après un bon retour chez soi, de belles fêtes de fin d’année avec une forte pensé pour celles et ceux qui vivent actuellement des moments difficiles. Courage, et bonne continuité sur la Voie des Tengu… Sojobo veille sur vous !
Stage Koshiki kata - juin 2022
Notre stage habituel concernant les katas anciens, les koshiki-kata, a été déplacé en ce mois de juin, alors que nous l’avions habituellement en mars, conséquence directe de la crise sanitaire ! C’est un stage qui comme d’habitude suit le passage de ceintures noires effectué la veille.
Cette année 2022, un lourd programme fut abordé, mais le temps ne nous permettait pas de voir tout ce qui aurait dû être revu. Parfois, il faut accepter de faire moins mais mieux, que de vouloir faire trop avec les erreurs qui en découleraient lors de l’assimilation. D’autant plus que le Koshiki-kata doit être envisagé sous un autre angle… ce qui reste une véritable énigme pour les karatékas chevronnés ! Greffer les acquis d’un style de référence, tel que le Shotokan, le Wado-ryu, etc., sur un style « ancien » auraient une répercussion contre-productive. Pour progresser, il s’agit de bien mettre chaque chose à sa place et de ne pas vouloir fusionner d’emblée des nouvelles « données » avec ce que nous avons déjà en nous. Compliqué sans doute pour la plupart des karatékas, car il s’agit là encore de mettre son égo de côté, et d’avoir cet esprit de débutant pour aller chercher ce qu’il y a à trouver dans les koshiki-kata. Laisser infuser doucement cette nouvelle approche de ce que veut nous enseigner le kata sera une clé essentielle pour obtenir ces secrets cachés de l’ancien… vers l’actuel !
Un style ancien conserve un état d’esprit qui lui est propre. Cela rajoute une difficulté supplémentaire… Déjà, le Goju-ryu, style de corps à corps, de petite distance, n’aborde pas le karaté comme celui du Shotokan par exemple, où ce dernier « travaille » davantage sur la distance longue. Logique… en regardant l’histoire du karaté et ses lignes de transmission on en comprend tout de suite l’idée, et les concepts qui en découle. Mais le Koshiki-kata, va encore plus loin… en se rapprochant davantage de l’énergie interne, subtile, car ce n’est pas que l’aspect athlétique, physique qui est mis en valeur, mais quelque chose de plus profond… que nous avons perdu. Heureusement, on peut encore le retrouver, à condition de s’y intéresser, tant que cela est encore transmis…
Les stagiaires furent nombreux et avaient beaucoup d’appétit après cette période où nous étions reclus. L’envie de se retrouver était bien présente. La joie également. De quoi donner un espoir supplémentaire pour que cette chaîne de transmission continue dans notre école, le Tengu-ryu.
Concepts anciens, véhiculés par les Koshiki-kata, venant alimenter la réflexion d’aujourd’hui dans la modernité, ce que veut conduire l’enseignement du Tengu-ryu, notre karaté moderne au cœur même de l’actualité, sans pour autant jeter l’ancien comme du karaté désuet de sens, bien au contraire… à condition de vouloir comprendre.
Notre prochain stage de Koshiki-kata est programmé pour mars 2023, si rien ne vient entraver cette date… tant de chose bouge aujourd’hui.
Léa, une nouvelle ceinture noire
Un karatéka ceinture noire a ce souvenir, ineffaçable, de cette épreuve qu’est celui du passage de grade pour obtenir cette ceinture qui reste souvent un objectif difficile. Et pourtant, cela peut arriver… après des heures consacrées à la pratique du Karaté.
C’est ce qui est arrivé à Léa ! Elle seule sait ce qu’il en coûte. Toute cette durée de pratique, où l’effort constant et acharné doit théoriquement mener à cette ceinture qui pour un débutant est un objectif encore lointain. Guider le corps, plus encore l’esprit, reste une démarche qui s’inscrit dans la durée… Il n’y a pas place ici à l’immédiateté du résultat ; on ne clique pas sur le bouton de la souris pour en avoir tout de suite le résultat ! C’est donc, et ce sera toujours ainsi, le fruit d’un travail constant qui prend des années. Et, enfin, elle est là, autour de la taille du karatéka. C’est à la fois une joie, mais remplie quand même de confusion, car, et c’est une surprise, on réalise qu’on ne fait que commencer le karaté à ce moment-là.
L’étude du karaté peut enfin commencer. Les bases sont présentes chez le ou la ceinture noire mais maintenant il va falloir rentrer davantage dans la profondeur. Tout un programme. Celui d’une vie d’où émergera de nombreuses satisfactions comme des déceptions, avec ce brouillard qu’est l’illusion, toujours présent par les constructions égotiques du pratiquant. Justement, il s’agira dans cette pratique de la main vide de dissiper cette illusion pour rentrer dans le cœur de la vérité, qui voudra bien se dévoiler selon l’intensité de sa pratique à condition d’être dans le non-vouloir ! A commencer par l’obtention des résultats… Etonnant de faire sans vouloir obtenir… La gratuité du geste avec la pureté de l’esprit, un début pour toucher cette vérité qui peut se manifester en soi… le Satori, cet éveil qui nous attend patiemment, mais il faut y mettre les formes pour « atteindre » le fond… insondable par ailleurs.
C’est avec un enthousiasme réel que nous avons pu voir l’évolution de Léa durant ces années, avec une intelligence du corps qu’elle sait merveilleusement bien utiliser, pour enfin aboutir à l’obtention de la ceinture noire.
Bravo Léa ! Maintenant, le chemin continue, avec ses difficultés, mais ô combien passionnantes à résoudre. Doraku – le plaisir de la Voie – sera un élément primordial et indispensable pour aller jusqu’au bout de ce chemin, avec, toujours l’émerveillement de l’apprenant, car c’est aussi ça la pratique du karaté… découvrir, sans cesse, comme un enfant rempli d’interrogations, face aux mystères révélés en soi au fur et à mesure qu’on progresse sur la Voie. De cette manifestation externe, parfois jusqu’à être spectaculaire, même si ce n’est pas ce qui doit être recherché, devra en découler une manifestation interne… ce qui rend la pratique du karaté qui va bien au-delà des apparences. C’est avec cet état d’esprit qu’il faudra poursuivre, sur ce chemin emprunté.
Bon courage pour la suite, car il en faudra… Mais ça en vaut vraiment la peine…
Stage de printemps
Nous l’attendions depuis longtemps, même si le calendrier fut perturbé lié à la crise sanitaire.
Mais voilà, nous y étions !
Cela manquait de se revoir, de partager ensemble notre passion avec le Soké et ses experts.
Un stage qui a vu une surprise de taille… Lisez ci-après et vous en serez davantage…
En attendant, voyez ces quelques photos… pour vous donner l’envie de peut-être, un jour, partager ensemble cette voie du Tengu.
Quelle surprise !
Une promotion inattendue de nos experts les plus gradués, Jacques FAIEFF et Alex HAUWAERT, qui ont reçu leur 8ème dan, les plus hauts gradés de notre école, le Tengu-ryu. Très haute distinction donnée par O-sensei Roland HABERSETZER, rappelons-le, Soké du Tengu-ryu.
Une salve d’applaudissements accompagnait ce moment unique manifestant ainsi une véritable ovation.
Plus que des piliers, de véritables colonnes… de notre école. Un tel dévouement, par une présence sans faille, une gentillesse immense, une implication comme une application sans cesse au top… montrent à tous qu’au-delà du niveau technique c’est bien de la qualité humaine également qu’il s’agit. Rien à voir à la manifestation égotique que certains savent montrer dans d’autres milieux… éloigné de celui du Do !
Nous étions ravis d’être présents à cette occasion emplie de chaleur et d’enthousiasme.
BRAVO ! à vous deux…
Bonne année 2022
En cette fin d’année 2021 le Dento Budo Dojo a vu la porte du CCA se fermer, définitivement. Mais voilà… une nouvelle clé nous est offerte pour ouvrir une nouvelle porte… Serait-ce un signe annonciateur de laisser l’ancien pour le nouveau ? C’est curieux de voir tout ce symbolisme à travers les évènements que nous vivons. En effet, nous avions déjà un pied à l’école Sainte-Foy, l’année dernière, mais le confinement à partir de cette fin d’automne 2020 nous a fait prendre le chemin de l’hibernation… Très bien pour les anachorètes pour qui la Foi résonne avec l’homonyme Foy ! Serait-ce un tournant de notre pratique, où les Tengu auront leurs mots à dire, pour laisser plus qu’une simple empreinte, mais l’ouverture de chemins chez chaque « Tenguka », de ce carrefour qu’est le dojo.
Dans cette lignée spirituelle, de ce carrefour de la fin de l’année 2021 vers la suivante, 2022, la clé que nous aurons ouvrira ce chemin, qui je l’espère pour vous, sera celui d’une route plus carrossable afin d’être moins secoué par les aléas du quotidien.
Le déséquilibre nous donne la chance de nous rééquilibrer, ou de tomber, parfois, définitivement. Être au sol n’implique pas pour autant d’y rester, mais engendre des dommages, alors que le rééquilibrage dans le mouvement peut se faire si la présence de valeurs solides et droites sont présentes. Que la semence effectuée durant ces périodes de confinement puisse enfin voir le jour. L’émergence nous offrira des fruits caractérisant notre humanité. De la qualité du terrain, accompagné de l’écoulement de ce qui vient d’en Haut, sera donner la saveur qui y correspondra pour ce qui nous correspond.
Tissons ensemble ces toiles environnantes autour de chacun pour voir en nos pratiques du quotidien le bénéfice non pas d’un chemin, non pas d’une route, mais de la Voie, celui de l’individuation au service du collectif dans la splendeur que peut offrir l’Homme de demain dans ce qu’il a de meilleur en lui.
Bonne et heureuse année 2022… sur la Voie… des Tengu !
Kan Geiko 2021
Enfin !
Tant attendu !…
Ce stage, qui nous réunit, celui nommé Kan Geiko, le stage d’hiver.
Le nuage de l’incertitude était pourtant présent, mais il n’a fait que passer, sans déposer ses interdictions, mais seulement quelques précautions à respecter liées à la crise sanitaire qui perdure. C’est surtout du côté des étrangers (Allemagne, Belgique, Suisse et même Russie) que la prudence, peut-être même la peur… et bien d’autres raisons d’ordre personnel sont venues faire barrage au rendez-vous traditionnel de ce moment que les karatekas aiment partager dans notre école, le Tengu-ryu.
Les gestes barrière, le port du masque comme le nettoyage des mains avec un gel hydroalcoolique, le pass… somme de précautions pour un bon déroulement du stage furent respectés pour le respect de la santé de tous. Ce n’est pas un véritable problème pour des karatékas de notre école pour qui l’éthique reste au centre, avec pour commencer le respect de la vie. Tant pour soi, que pour les autres.
On ne peut imaginer ce que nous avons ressenti en se revoyant après tant de temps… et la joie qui s’en exprimait, même si le masque voulait la cacher, le regard lui ne trompait pas.
Nombreux sont ceux qui ont fait des centaines de kilomètre pour venir près de Strasbourg, de l’Ouest, du Sud comme du Nord. Bravo à tous, de la démonstration de votre engagement, chers amis.
Une mise à jour, histoire de réactualiser quelques fondamentaux de l’école, fut nécessaire. Mais le niveau des stagiaires fut au fond rassurant ; on s’attendait à une baisse technique, mais ce ne fut pas le cas ! De quoi se réjouir du sérieux de la pratique de chacun. Le Kihon, le Renzoku-waza, … l’ont prouvé.
Le programme, en dehors de ses aspects techniques, insistait également sur la philosophie d’un comportement responsable du karatéka… dans la société. Que pouvons-nous apporter, à notre humble échelle, face à cette vague de changement profond, de tout ordre, individuel comme collectif ? Des valeurs profondes tendent à disparaître pour laisser place à des comportements de plus en plus individualistes, où la coquille s’épaissit ce qui se traduit par un renfermement sur soi. L’avenir risque de nous présenter des situations de plus en plus difficiles à gérer, et c’est là que nous assisterons aux valeurs réelles qui s’exprimeront en chacun de nous. Serons-nous assez sages pour garder notre humanité… ou basculerons-nous vers l’aspect sauvage, trace profonde de notre animalité encore présente ? C’est un véritable défi. Et également un item de notre ryu (Ecole traditionnelle dans les Budo au Japon) qui se veut de garder la vie, même dans une situation guerrière qui peut vite arriver.
Rendre responsable nos paroles, nos gestes, nos attitudes sont des éléments de notre vie, de tous les jours. Cela doit être une préoccupation sans cesse reconsidérée, réactualisée, selon le contexte, avec toujours cette confiance qu’on peut faire mieux. C’est justement faire preuve d’un comportement responsable que doit avoir un karatéka qui pratique au Tengu-ryu. Rien à voir à l’expansion de la sauvagerie parfois montrée dans des soi-disant styles d’arts martiaux ! En effet, nous n’y voyons pas là une élévation de l’esprit, mais bien plutôt une régression qui nous rapproche de l’animal !
Heureux sont ceux qui par leur présence savent avoir, mieux encore, transmettre autour d’eux, dans leur dojo comme en dehors, cette éthique propre à notre école, qui expérimente la vertu, et pas que la technique de l’art.
Le nuage de l’incertitude ne reviendra pas, mais un variant sans aucun doute… peut-être celui de la certitude… L’avenir nous le dira. Souhaitons-nous nous retrouver à quelques occasions durant l’année 2022 qui se profile devant nous… mais tant d’éléments inconnus, nouveaux, jailliront de notre espace-temps, en bien, comme en mal. Alors, laissons la place à la manifestation, accueillons-là, pour choisir le chemin le meilleur pour tous, celui du bonheur partagé, de la réconciliation pour des jours meilleurs. Souhaitons-le fortement, pour le bien de tous, et l’espoir de se retrouver durant les futurs stages programmés.
En attendant, Noël arrive… un moment de partage avec notre famille, nos amis… Profitons-en avec toujours en arrière-plan cette prudence omniprésente face aux virus…
Bon mois de décembre à tous… et bonne pratique sur la Voie du Tengu… pour davantage d’authenticité.
Couleurs de l’année… Au choix !
Blanche, noire, grise, multicolore… à chacun de choisir selon le contexte… et l’interprétation qu’on veuille y donner.
Notre pratique martiale a été une année blanche au dojo. C’est incontestable, même si une brève période de septembre à mi-octobre eut lieu. Le fait que la journée des sports fut supprimée en septembre 2020 indiquait dans une certaine mesure le La de ce qui allait advenir : l’arrêt de nos activités en Karaté comme en Tai Chi Chuan. Le fait de ne plus pouvoir entrer dans une salle orientait pour une très longue durée (jusqu’en juin) la suspension des pratiques en groupe.
Heureusement, le changement progressif des contraintes horaires en juin, nous a permis de nous revoir en petit groupe, à l’extérieur, mais tributaire des caprices météorologiques. Ce fut un moment chaleureux et attendu de nous revoir, même si pour des difficultés personnelles (familiales, horaires liés au transport, au travail…) tous n’ont pas pu répondre présent.
Derrière cette période où nous étions livrés à nous-mêmes, une nouvelle semble emprunter le chemin de l’optimisme… car le samedi 4 septembre 2021 aura lieu la fête des sports à Sélestat. Mais soyons prudents… le Covid-19 version « delta » nous guette ! Sans compter les autres mutants… Espérons ne pas apprendre les lettres grecques par la voie du Covid…
Un appel à la vigilance a sa véritable raison d’être devant cette période estivale où le brassage inévitable de la population risque là encore d’augmenter le cas des infections. Si l’on veut que tout se passe pour le mieux à la rentrée de septembre et durant la période hivernale, gardons bien à l’esprit notre zanshin (vigilance). La distanciation, l’utilisation du masque,… sera encore une rigueur à adopter pour diminuer les risques de contamination. C’est bien la proximité, surtout au moment des repas où l’on côtoie des amis, de la famille… que le risque augmente. Évidemment, il ne s’agit pas d’exclure tout contact relationnel, car il est essentiel d’échanger, de parler, de communiquer, de partager, ce qui fait de nous notre humanité. Cependant, même une personne vaccinée peut être vecteur de transmission… Alors restons vraiment prudents !
Notre corps a besoin de bouger, expression même de la vie… La pratique du Tai Chi Chuan comme du karaté dans notre association le permettent. C’est d’autant plus intéressant, que cela s’inscrit par une augmentation de la vitalité en nous. En période de confinement, par ses propres acquis, cela reste encore possible… De la motivation, un peu de temps, et tout se met en mouvement au bénéfice de la santé.
Notre association, le « Dento Budo Dojo », sera présente à la journée des sports du 4 septembre à Sélestat, où nous vous attendons, pour communiquer, pour vous informer de nos pratiques – Tai Chi Chuan et Karaté – et dans quel état d’esprit nous nous situons…
En attendant votre rencontre, si vous le souhaitez, nous vous invitons à fouiller notre site et nous vous souhaitons de bons moments durant ces vacances estivales sous la lumière des couleurs…
Une feuille qui tombe et qui virevolte au gré des courants aériens, sous notre regard, un plaisir simple, mais qui reste une gratitude de la Vie. Rien à voir avec ce confinement, total ou partiel selon le lieu, selon le moment vécu.
Une situation inédite dans son impact aussi bien local que mondial nous a secoués, et nous secoue encore. Des conditions inimaginables auxquelles nous devons nous soumettre, pour notre santé, pour la santé des autres, restent d’actualité. Cette nécessité mal vécue, et on peut parfaitement le comprendre par cette communication de plus en plus déshumanisée, aura, un jour, pris fin. Mais qu’en sera-t-il de cet après, cette période aux alternances de confinements ?
Des secteurs économiques ravagés impliquent un changement profond dans l’orientation de nos sociétés. Sans doute émergeront de nouveaux métiers, fruit de réflexions naissantes partout sur notre planète. Mais cette crise sanitaire a ses tentacules. L’entraide aura son mot à dire, avec force, pour retrouver davantage de partage. Au fond, l’être humain, lorsqu’il a abattu sa propre image sociale – trop souvent mis en avant dans nos sociétés occidentales – et a compris que l’autre peut être un alter ego, pas ses diverses compétences, pourra faire sortir de lui sa lumière intérieure, constructive pour lui-même, mais plus encore, pour les autres.
Cette année 2020, derrière nous, nous a invité a retrouvé notre Hara, si celui-ci a été oublié.
Cette année 2021… remplissons-la de nouveaux projets, de nouveaux espoirs, de nouveaux départs, de nouvelles envies… pour de nouvelles réalisations, car nos ressources nous montrent que nous ne sommes pas rien !
Que la santé en cette nouvelle année 2021 soit plus que présente, à vos côté, avec, pourquoi pas, un peu de poésie…
La Covid sème un véritable écueil
Dans notre vie souvent remplie d’orgueil
Nous proposant ainsi un demi-sommeil
D’où doit naître un nouveau réveil
Sortir de sa torpeur
Et prendre à pleines mains son labeur
Les poumons remplis d’oxygène
Et non d’éléments pathogènes
Un esprit créatif et sans gène
Se protégeant de toutes ces informations anxiogènes
Laissant venir en nous un soleil
Qui peut-être mènera à l’éveil
Quitter ce confinement, même partiel,
Regarder en haut, vers le ciel,
Regarder ses visages qu’on aime démasqués,
Pour retrouver une expression humanisée
Cette période remplie d’incertitude
Ne doit pas sombrer vers une décrépitude
La méditation de ce long moment
Nous offre un profond changement
Un quotidien rempli davantage de légèreté
Où seul l’essentiel retrouvera sa place
Les Tengu veilleront à briser la glace
Pour construire de grandes et nouvelles amitiés
L'année 2020 ... derrière nous !
Ci-dessous, les affiches pour connaître nos lieux de pratique… lorsque la reprise pourra être possible !
Trois domaines de compétences
- Une pratique sans arme (Kara-ho)
- Tengu-ryu Karaté-do
- Une pratique avec arme (Buki-ho)
- Tengu-ryu Kobudo (armes anciennes, utilisées à Okinawa)
- Tengu-ryu Hojutsu (armes modernes, utilisées dans le tir de combat)
Faire du karaté, du tai chi chuan ou du qi gong en présence du covid-19, est-ce possible ?
Une réflexion sur la possibilité de ce qui peut être fait en présence du Covid-19 dans les arts-martiaux, externes comme internes. Pour en savoir plus…
Lire la suite…Stage de Pakua sur Paris
En ce début du mois de mars 2020, certains d’entre nous ont effectué un stage de Bagua Zang, sous la direction de Pierre PORTOCARRERO.
Nos vœux pour l'année 2020...
Essayons d’être…
Libre comme un poisson dans l’eau, au gré des courants marins et de ses choix, qui fait son chemin en toute fluidité.
Enraciné comme un arbre, avec autant de stabilité, vivifiant l’atmosphère par sa production de dioxygène, indispensable à la vie.
Brûlant d’énergie comme le feu, avec nos élans remplis d’inspiration, pour humblement, aider autour de nous pour construire un avenir meilleur.
À l’image de notre planète, la Terre, accueillante, hospitalière, fertile, nourricière, afin de créer un climat propice à l’expansion de la Vie sans rien demander en retour sinon le respect de ce qu’elle permet.
Solide comme le métal aux propriétés diverses comme conduire le courant.
À l’image de ces 5 éléments qui apparaissent dans la tradition cosmogonique chinoise : l’Eau, le Bois, le Feu, la Terre et le Métal, l’Homme, constitué de ceux-ci, ainsi que sa propre vie, peut s’inspirer de ce cycle de création (à l’opposé de celui de la destruction).
Que l’année 2020 puisse porter une réflexion en chacun de nous afin d’appréhender positivement ce mouvement qui parfois s’exprime plus comme un chaos qu’une harmonie.
Souhaitons à toutes et tous que la paix puisse s’établir dans tous les cœurs. Que l’instabilité extérieure puisse créer la stabilité intérieure. Arrêtons de nous cristalliser sur nos peurs, et laissons-nous guider par un regard qui peut être bien différent en voyant autre chose en l’autre, sur la différence, sur l’essentiel de ce que représente notre passage sur Terre.
La joie, le bonheur, l’amour, le sourire, etc., prenez-les comme compagnons de route pour cette année 2020, et votre santé vous le rendra.
Vous pourrez alors, peut-être, sentir la présence d’un Tengu, voir son sourire ou entendre son rire, goûter à certains de ses enseignements plutôt que d’être touché par sa lame.
Enfin, n’oubliez pas de prendre ces lanternes qui peuvent parfois se présenter à vous pour éclairer votre chemin.
Bonne et heureuse année 2020.