Paris, stage de Bagua Zang
Un rendez-vous attendait quelques membres de notre association pour rejoindre quelques fidèles qui suivent l’enseignement de Pierre Portocarrero, Sifu en la circonstance, dans le cadre d’un stage de Bagua Zang. C’est aussi pour nous, l’occasion de se revoir dans un cadre fort sympathique et lumineux qu’est ce dojo.
Cette année, quelques membres d’outre-Rhin se sont rajoutés, avec la venue de trois allemands faisant partie du Tengu-ryu, et dont Alexander Calligari. Après une expérience effectuée pour la première fois à Sélestat, celui-ci a donc décidé de renouveler l’expérience. Quel courage et quelle volonté de faire tout ce périple afin d’assister à ce stage !
Les formes présentées sont en apparence pas très difficiles. C’est l’aisance même de Pierre PORTOCARRERO qui laisse croire qu’il en est ainsi. Mais lorsqu’on s’y frotte, c’est une autre paire de manches ! En solo, malgré toutes les rondeurs des gestes comme des déplacements, une fois les repères pris, on peut s’en tirer. Mais la tromperie est réelle et bien visible lorsqu’on est en contact avec un partenaire… où toutes erreurs engagent une perte du contrôle.
Les partenaires de Pierre permettaient d’entrevoir vers quoi il fallait tendre en matière de lignes de force. Concept au fond pas difficile à comprendre, mais difficile à mettre en œuvre dès que l’on se situe dans une dynamique en temps réel.
La pratique du Bagua Zang éclaire notre pratique du Tai Chi Chuan que nous avons sur Sélestat. Faisant partie tous deux du Neijia – les formes internes des arts martiaux chinois — elle ne peut que renforcer une meilleure compréhension, avec, certes, des sensations différentes. Mais c’est justement là l’intérêt.
Les photos précédentes laissent quelques souvenirs… pour notre petite délégation sélestadienne ci-dessous.