Vœux 2018
Bonne année 2018
On ne peut pas dire que l’année 2017 fut plate ! D'ailleurs, ça ne l’est jamais. Les événements sont inextricablement liés à la dimension temporelle, par définition, et leur contenu aux variations multiples nous a souvent impactés. Superficiellement, parfois, profondément, souvent. La nature nous a donnés, comme les autres années, mais plus intensément, du fil à retordre. Les catastrophes, comme les tremblements de terre, les cyclones, les typhons, les crues, les feux de forêt… nous montrent une fois de plus que nous sommes peu de chose, en définitive, face à cette expression, naturelle, mais dévastatrice.
Et pourtant, à croire que cela ne suffise, le comportement humain de certains de nos dirigeants politiques laisse plus qu’à désirer. Où se trouve la responsabilité de ceux-ci lorsqu’ils savent que générer des émotions anxiogènes et nuisibles pour le bon moral de chacun ? La crise économique, déjà lourde de conséquences, n’a pas suffi qu’il faut maintenant générer d’autres problèmes ! Jusqu’où irons-nous dans la folie ? En attendant, le stress grandit, l’incompréhension également, l’intolérance, le communautarisme, le racisme, la xénophobie… des formes qui divisent davantage la relation humaine. Sans côté cet essor technologique, qui par principe, devrait aider l’humanité, plutôt que la perturber, comme en démontrent quelques utilisations malfaisantes.
Dans ce monde rempli de bouleversements laissons la place au bonheur pour chacun. Peu de chose pour l'obtenir, juste un recentrage sur soi, pour ne pas oublier que nous existons. Cela participera à votre santé, que je vous souhaite bien présente.
Au nom du Dento Budo Dojo, Bonne année à vous et vos proches.
Décembre 2017, Jean-Claude Bénis
Stage de Bagua Zhang à Sélestat.
Pour la seconde édition dans notre région Alsace, le Dento Budo Dojo a accueilli Pierre PORTOCARRERO pour continuer l'initiation à la pratique du Bagua Zhang. L'année dernière nous étions à Obernai, cette année, sur place, à Sélestat !
Le Bagua Zhang est encore peu pratiqué en France et s'inscrit dans les formes du Nei Jia (forme interne des Arts martiaux) comme le Tai Chi Chuan. C'est donc pour notre association un autre aspect des pratiques que nous enseignons. Que l'on pratique le Tai Chi Chuan ou le karaté, essayer le Bagua Zhang créé un espace d'ouverture à de nouvelles sensations. L'appréhender c'est se donner une occasion d'enrichir ses propres pratiques.
Il est évident que cette pratique du Bagua Zhang n'est pas forcément parlante pour tous ! Sa gestuelle, plus encore, ses déplacements, peut en dérouter plus d'un. Tout dans le cercle ! La gestuelle des bras, les déplacements… empêchent de prendre des repères fixes. Cela peut donc déstabiliser le pratiquant. Mais c'est une véritable Voie que de ne pas s'attacher, au geste, à la personne, au résultat, à la sensation qui reste à tout moment éphémère. C'est un véritable enseignement du mouvement… de la Vie.
Pratiquer le Bagua Zhang, encore plus le comprendre, est sans doute le résultat d'une certaine maturité de la compréhension qu'on peut avoir des Arts martiaux. Cela demande du temps mais reste accessible à tous pour peu qu'on veuille en faire les efforts nécessaires. C'est le genre d'Art qui nous parle, ou pas ! Pierre PORTOCARRERO a su très bien nous transmettre au-delà de la forme, l'esprit du travail qu'il fallait mener pour obtenir une pratique constructive. C'est, on s'en doute bien, un véritable chantier qui se dresse devant nous. Mais c'est justement l'intérêt de ce stage qui vient pour certain renforcer l'édition de l'année précédente.
L'avenir devant cette pratique appartiendra à chacun de poursuivre ou pas… Mais pour celles et ceux qui veulent poursuivre, Paris sera maintenant un lieu de rendez-vous pour renforcer la pratique du Bagua Zhang.
Un grand merci à Pierre pour cette nouvelle occasion mais également à Alexander qui est venu d'Allemagne avec quelques centaines de kilomètre avant d'être parmi nous à Sélestat.
Notre prochain rendez-vous sera donc sur Paris, prévu pour mars 2019.
À très bientôt…
Quatre photos de ce stage de Bagua Zhang (ou Pakua Chuan) auxquels ont participé quelques passionnés dans la pratique de chacun (Karaté, Tai Chi Chuan, etc.) pour s'enrichir.
Souvent déstabilisant, dans la forme comme dans le fond, la pratique du Bagua Zhang interroge à n'en pas douter !
Stage de karaté à Halle,près de Bruxelles, chez nos amis belges
Chez nos amis karatékas belges, ce n'est pas la première fois que nous aimons leur rendre visite. La période de février n'est pas toujours facile mais cette fois-ci la météo était avec nous : pas de neige ou de verglas, alors aucun obstacle devant nous. Profitons-en !
Ce stage habituellement animé par les seuls experts Jacques FAIEFF et Alex HAUWAERT ont eu exceptionnellement l'intervention en plus du Soké Roland HABERSETZER du Tengu no michi pour la deuxième journée, le dimanche. Cette "intrusion" n'en était en réalité pas une, mais seulement une présence très souhaitée de la part du dojo belge... pour fêter une date anniversaire. Que du bonheur pour tous les participants!
Le stage entièrement orienté au karaté, selon l'approche donné par le Soké de l'école Tengu-ryu, permettait d'aller plus loin par des mises en pratique illustrées par des kumité de la création des experts. Avoir les idées est une chose, les illustrer par des démonstration en est une autre. Si nous-mêmes pratiquons selon cette philosophie du combat à Sélestat, il est toujours intéressant de voir d'autres idées. C'est chose faite!
Du kihon, des kumité, des katas, etc, ont été effectués avec toujours autant de sérieux et d'investissement autant chez les instructeurs que chez les karatékas exécutant toutes ces approches du karaté. L'enthousiasme était donc de la partie.
Nous étions très contents de ce bon moment partagé entre "tenguka"...
Un grand merci pour tout cet enseignement qui ne peut qu'interroger pour peut-être éveiller une prise de conscience de ce qu'est le Do.
Au Tengu-ryu, nous pratiquons des kumité...
... multidirectionnel face à plusieurs adversaires.
Photo souvenir avec le Soké et ses deux experts.
Stage Koshiki Kata
Une nouvelle édition de ce stage pour karatékas, si particulier, qui relie le passé au présent, pour espérer un meilleur futur, à travers l’étude (ou la révision) de ces anciens Kata nommés Koshiki-kata, vient d’avoir lieu à Eschau. Comme à chaque fois, les formes étudiées interpellent les karatékas qui étaient présents à ce rendez-vous… Une autre façon de faire, selon le style auquel se rattachera tel ou tel kata, nous questionne sur de nombreux points…
Notre association, le « Dento Budo Dojo », s’est retrouvée avec de nombreux dojos, français comme étrangers, à la pratique de ces formes anciennes. C’est toujours avec un vif intérêt que Sensei Roland HABERSETZER – Soké (fondateur) d’une école nommée Tengu-ryu – nous a présenté quelques-uns de ces trésors d’un autre temps comme il aime à le rappeler. Sous certains aspects, ce type de kata trompe bien souvent le public… L’aspect extérieur n’a aucune allure pour du spectacle, tant convié aujourd’hui. Mais l’efficacité, cachée, est bien réelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans notre Dojo au C.C.A. à Sélestat, Jean-Claude Bénis n’hésite pas à enseigner de ces nombreuses clés cachées que recèlent les Koshiki, et qu'il pratique par ailleurs. (Voir : www.dento-budo-dojo.fr)
« De nombreuses pistes existent dans l’étude de ces katas anciens », dit-il, « notamment des clés à mettre en œuvre dans le corps comme dans l’esprit ! ». Force est de constater que la modernité devrait s’imprégner de la profondeur transmise au fil des générations de ces formes. Le véritable problème aujourd’hui c’est d’y consacrer du temps, chose de plus en plus difficile par le mode de vie que veut nous imposer la société actuelle, car il faut le dire, pratiquer le Koshiki-kata, c’est quelque part vivre aussi en décalage du temps actuel, et ce, sous de nombreux aspects. Et pourtant, les bienfaits sont réels, pour la santé physique comme mentale.
Merci au Soké de nous avoir montrés et appris certains de ces Koshiki, notamment le Rohai Shodan de l'Itosu-ryu ainsi que le Seienchin appris de feu O-Sensei Tsuneyoshi OGURA.
Rendez-vous pris pour l'année prochaine, car les karatékas présents en redemandent…
Stage de printemps, Karaté et Kobudo au rendez-vous
La période printanière est aussi pour notre dojo un moment de rendez-vous avec un stage particulier. Le karaté en premier plan, développé avec le point de vue du Tengu-ryu, et le kobudo avec ce même état d’esprit de l’école (Ryu).
Moment toujours rempli de convivialité, d’échanges linguistiques avec le français mais aussi l’allemand, soutenant ainsi la compréhension des concepts pour les karatékas d’outre Rhin, ce stage venait à point pour renforcer la base des fondamentaux du Tengu-ryu.
Très vite, une fois ces bases revues, quelques idées issues de celles-ci furent développées par Sensei Roland Habersetzer, Soké (1) de l’école. Quittant peu à peu les aspects techniques, c’est surtout les aspects mentaux qui furent mis en avant.
(1) – Fondateur d’une école (Ryu) dans la tradition des arts japonais.
Comme souvent énoncé dans notre dojo, « ne pas s’attacher » à la technique, encore moins au résultat, mais vivre l’instant présent, reste une préoccupation centrale lors d’une véritable confrontation. La philosophie du mouvement touche à une attitude comportementale. Laisser ses acquis techniques vivre permettra d’élaborer une réponse sans doute adéquate. Ce n’est évidemment pas gagné d’avance, car les émotions contraindront l’élaboration d’une juste réponse.
Afin de mieux cerner cette philosophie du mouvement, quelques concepts furent présentés, puis étudier, à travers les quatre premières séries du Goshin no kata (2). La difficulté est d’avoir un travail carré alors que les formes présentent beaucoup de rondeur… ce qui laisse la place à de nombreuses erreurs. C’est donc avec un autre regard qu’il faut aborder ces shin kumite (nouveaux kumite), où, même si ceux-ci semblent montrer davantage de liberté, les contraintes sont vraiment nombreuses et exigeantes. Surtout sur la direction du regard…
(2) – Le Goshin no kata est une création de Soké R. Habersetzer. C’est un kumite kata qui contient des concepts nouveaux vus dans l’école. Empruntant des techniques de karaté, mais pas seulement, celles-ci sont « revisitées » pour toucher à des exemples où le « naturel » prend à nouveau sa place chez le rôle de l’attaquant (Tori).
Une autre partie du stage concernait les katas, avec, cette fois-ci, une accentuation portée sur Seienshin, bien connu des karatékas pratiquant le style Goju-ryu ou Shito-ryu. Par chance c’est un kata qui connaît peu de variations d’un style ou d’un courant à un autre, même si celles-ci, fatalement, existent quand même.
Enfin, un champ d’étude fut également orienté vers quelques armes : les sai, par l’apprentissage d’un kata propre au ryu, et le tambo avec quelques kumite. Pour cela, les hauts gradés dans ce deuxième domaine de compétence (3) furent sollicités.
(3) – Dans la pratique du Tengu-ryu, il existe trois domaines de compétence [1 à 3] : le Karaté [1], forme à mains nues (kara-ho), puis les formes avec armes (buki-ho) correspondant au Kobudo [2] et au Hojutsu [3]. Tous ces domaines correspondent à une réponse adéquate selon les contextes. C’est aussi une spécificité du Ryu.
Réaction du Soké sur deux distances, ma et chika-ma.
Le sourire, aussi !
Remplis de multiples impressions, nous avions tous fait le plein d'énergie avant l'approche de l'été qui se profile devant nous...
Merci au Soké et à tous ses assistants pour ce nouvel élan sur la Voie du Tengu...
Stage Koshiki en Allemagne
Weiden, partant de Strasbourg, se trouve de l'autre côté de Nuremberg, à quelques kilomètres de la Tchéquie. C'est donc en ce lieu que nous nous sommes rendus pour un stage Koshiki. Quatre personnes du département du Bas-Rhin avaient décidé de participer à ce stage. Didier, sensei du Shin'Kyuu Dojo sur Strasbourg et karatéka également du Dento Budo Dojo s'est proposé de nous acheminer en ce lieu oriental de l'Allemagne.
Helmut GÖTZ, sensei au CRB-IT à Weiden, s'était proposé d'animer un stage Koshiki. C'est donc sous sa direction, animée de quelques explications historiques avec l'appui d'un diaporama, que furent abordés quelques Koshiki kata qui font partie du programme officiel et arrêté par Soké Roland HABERSETZER du Tengu-ryu.
La connaissance des Koshiki kata de Helmut est intéressante, mais comprenons bien deux éléments importants : le premier, c'est la difficulté d'aborder, puis de pratiquer à fond la diversité des styles. Mission évidemment impossible si on veut rentrer dans le cœur de cette connaissance sinon en gardant une pratique exclusive au reste… et encore… La deuxième difficulté touche à l'amalgame d'une base moderne - par exemple le Shotokan - sur de l'ancien. Le danger, réel et bien manifeste, est de coller la mémoire des gestes acquis sur des formes anciennes ! Faire du Shorin à la Shotokan par exemple ! Grave erreur de compréhension.
On peut rajouter une troisième difficulté… la place qu'on réserve à la pratique des Koshiki kata pour la réflexion menée au sein même de notre école, le Tengu-ryu. Pour ma part, la vision est claire. La pratique du Koshiki kata recèle de véritables trésors. Je vous en communique un, celui de l'explosivité du geste. Pour cela une approche différente doit opérer dans le corps du karatéka lorsqu'il effectue un geste, un enchaînement. Cela suppose une certaine disponibilité du corps mais aussi de l'esprit dans cette nouvelle façon d'envisager la défense. Une véritable remise en question sans pour autant mettre à la poubelle les acquis précédents doit se mettre en place pour améliorer la technique du karaté. C'est difficile, car il s'agira dans l'apprentissage du karatéka de bien sectoriser ses connaissances. C'est lors des kumité que pourra s'exprimer les panels, variés et cohabitant même au sein du karatéka, que la réalisation s'effectuera. Une exigence, on le comprend, forte.
Selon les styles relevant de la pratique du Koshiki, pensons en priorité à l'Okinawa-té, les méthodes d'enseignement peuvent être malgré tout très différentes les unes des autres. Je pense par exemple au Goju-ryu de feu maître Meitoku YAGI qui est un karaté dont l'expression reste très souple – plutôt que dure souvent pratiqué dans le Goju-ryu occidental voire japonais — aux déplacements "légers"… comme sur des coussins d'air. Je pense également au Goju-ryu transmis par feu maître Tadahiko OHTSUKA qui est une branche de Seiko HIGA. Consulter pour de plus amples renseignements sur le sujet les articles qui s'y réfèrent dans l'Encyclopédie des Arts Martiaux, aux éditions Amphora, de Gabrielle et Roland HABERSETZER.
Un stage par définition enrichit, corrige le karatéka, ce que Helmut a très bien fait. Un grand merci pour son temps donné et partagé à cette pratique que nous faisons nous-mêmes régulièrement à Sélestat.
Weiden, un petit coin d'Allemagne à découvrir, par son environnement charmant, restera pour nous un moment agréable, même si le retour en France fut sous le déluge…
Jean-Claude Bénis
Kan Geiko 2018, notre stage d'hiver
Un stage d’exception !
Notre association, présente, comme chaque année, au célèbre stage d’hiver – Kan Geiko – restera dans les mémoires de nombreux karatékas. Si certains étaient en gilet jaune, nous, nous étions en kimono blanc ! Des perturbations parsemées sur le territoire n’ont pas empêché de nous rassembler pour ce 55e stage organisé par Sensei Roland HABERSETZER. Les stagiaires venaient de partout… de France comme de l’étranger, avec notamment une délégation russe. Celle-ci nous a réservé quelques belles surprises, avec d’une part la très belle prestation de Natalia Schukina qui a brillamment réussi son passage de grade pour le titre de Shoshi-Ho (3e dan en Tengu-ryu Karaté-do) et la démonstration de Sacha du kata Chinto d’une branche de Shorin-ryu, de Yoshitaka Taira.
Les difficultés de ce stage étaient nombreuses. Le nombre de karatékas présents, avoisinant les 120 personnes, nous obligeait tous à réellement prendre en considération l’espace environnant. C’était ainsi une excellente occasion de ne pas rester focalisé sur son seul partenaire pour le travail des kumité, et de prendre en compte la proximité spatiale qui de toute façon ne doit jamais être oubliée.
La pratique, parfois la découverte, des formes récentes créées par notre Soké du Tengu-ryu à travers le Goshin fut un travail exigeant. La mémorisation, souvent difficile par la rondeur des formes – ce que les karatékas n’ont pas forcément l’habitude de pratiquer – et le rythme avec des sensations particulières de toucher rendaient l’apprentissage loin d’être évident au premier abord. Mais c’était aussi l’occasion – peut-être la dernière ? – de renforcer les concepts sous-jacents de notre karaté qui veulent coller à la réalité d’aujourd’hui sans en oublier ses racines véhiculées par la Tradition des Arts Martiaux… loin des dérives sportives souvent au caractère trop ludique.
La preuve certaine de l’intérêt portée à notre ryu (école traditionnelle au Japon) se manifeste par l’assiduité portée par de nombreux karatékas. Ceux-ci viennent parfois, pour ne pas dire souvent, de très loin, et ce, malgré les difficultés qu’on connaît aujourd’hui (le transport, l’économie, le temps…). On ne ferait pas un déplacement de cette sorte s’il n’y avait pas un véritable objectif : celui de progresser, afin d’enrichir sa pratique, mais au-delà, de la transmettre aux futures générations. Un Budo est un trésor, qui est bon pour la santé en temps de paix, mais un moyen de défense en temps de guerre… Il semblerait, insidieusement, sournoisement, que la pratique de notre karaté prenne davantage la direction, demain, de celle de la riposte face à une violence avérée. Puissions nous avoir tort et nous en serions ravis. Mais l’inquiétude grandit, au fur et à mesure de ces démonstrations où visiblement certaines personnes veulent en découdre. Aurions-nous perdu l’usage de la simple parole devant celui de la violence physique ?
Toutes les lignes directrices qui nous ont été montrées par notre Soké doivent maintenant faire écho dans l’enseignement des dojos. La charge en reviendra aux Sensei. C’est évidemment par la réflexion, par la pédagogie, par les démonstrations qu’on pourra faire progresser les élèves présents dans nos dojos. C’est un enseignement difficile car très exigeant. La première de ces exigences sera l’assiduité… Mais les contraintes – parfois compréhensibles, mais plus souvent pas très recevables, disons-le ! – n’aident pas pour entrevoir un véritable progrès. À croire que la défense n’est pas un enjeu si important, même pour les pratiquants d’Arts martiaux… Et pourtant, la conjoncture montre bien que la défense personnelle sera un atout considérable pour la survie. Mais pour le moment nombreux sont ceux qui n’y pensent même pas !
À l’approche des fêtes de fin d’année, que d’interrogations plus que jamais présentes devant nous vient assombrir ce qui devrait être un moment de joie, de partage, dans la bonne humeur. Aurions-nous oublié cela ?
Groupe russe au stage d'hiver, Kan Geiko.
La marque d'une fidélité au regard de l'enseignement de Soké Roland HABERSETZER.
Fidèle de très longue date au stage d'hiver, notre dojo, avec quelques passionnés présents.